La communication dépend de tous !

La communication dépend de tous!

Traditionnellement, on a considéré que l’existence de quatre compétences linguistiques serait nécessaire à la communication, à savoir la compréhension orale, la compréhension écrite, la production écrite ainsi que la production orale. De nos jours, on tient de plus en plus compte du fait qu’il y a encore une cinquième, vu que la compréhension et la production orales ne sont pas complètement isolées l’une de l’autre. Il s’est avéré qu’on a besoin d’un bon mélange entre les deux lorsqu’on débat et interagit. Il y a de nombreuses stratégies qui interviennent lors d’une communication. À titre d’exemple, j’aimerais mettre en avant la compréhension orale. D’un côté, dans de nombreuses situations, il faut seulement comprendre un certain nombre d’éléments qui déterminent l’énoncé. De l’autre côté, en cas d’une véritable interaction entre deux personnes, il y a d’autres défis qui s’ajoutent à celui présenté ci-dessus. Par exemple, il est à nous de deviner ce que l’interlocuteur dira par la suite. Nos réactions doivent être très spontanées et rapides quand il faut interagir. C’est la raison pour laquelle il faut faire usage de plusieurs compétences. Figurez-vous que l’exigence ne consiste pas seulement en comprendre les mots !

On doit donc disposer d’une série de facultés qu’on emploie à la fois et qui sont très étroitement liées à la compréhension et production orales. En cas de l’interaction orale, il est nécessaire d’agir encore plus vite qu’en cas de l’interaction écrite. Cela se doit au fait que le « caractère immédiat et direct » renforce encore la situation. Pensons par exemple à une interaction à travers les nouveaux médias tels que l’Internet ou le portable. Les mêmes facteurs sont de partie, mais la situation est moins « stressante » ou « exigeante » puisqu’on peut écrire quand on veut et il ne faut pas craindre une superposition des messages.

En ce qui concerne l’espagnol et surtout l’interaction orale en espagnol, les éléments non-verbaux jouent un rôle essentiel. Les aspects caractéristiques de la culture espagnole tels que les gestes, la distance physique et la mesure dans laquelle chacun prend part à la conversation sont fondamentaux. Cependant, ces aspects et convenances culturels ne se limitent pas à la conversation orale, mais apparaissent aussi quand on écrit des lettres. Il y a des formules de salutation et d’adieux qui sont propres à chaque nation et qui diffèrent d’un pays à l’autre. L’Espagne et l’Amérique latine ne font pas exception à cette règle. C’est la raison pour laquelle les formules usitées en Amérique latine sont considérées en Espagne comme étant « trop » ampoulées.

De nombreux gens affirment à juste titre que la fin principale de l’apprentissage/ de l’acquisition d’une langue est la capacité de la parler dans des situations concrètes. Ces gens-là font référence à l’usage de la langue au restaurant pour demander des repas, au supermarché et dans la rue pour demander et donner des informations précises. Telles sont les situations où il est indispensable d’interagir et de respecter les aspects mentionnés ci-dessus. Si l’on tient compte de tous ces aspects et compétences, on parvient à une communication efficace ; une communication qui dépend de tous!

Des mots, des mots et encore des mots !

Vocabulaire

Des mots, des mots et encore des mots !

Nombreux sont les mots qui constituent le lexique de la

, mais ne vous inquiétez pas ! C’est grâce à cette richesse lexicale que nous sommes à  même de comprendre le sens des messages que nous produisons. Les mots se regroupent, se séparent, font tout ce qu’ils veulent (ce qui n’est pas tout à fait correct puisqu’il dépend de nous ce que nous disons). Ils se modifient, formant des textes, discours, paroles, voire la littérature et l’art. C’est la raison pour laquelle nous consacrons les articles de  cette catégorie à ce vaste sujet que sont les mots, leurs curiosités et leurs particularités !

Nombre de gens pensent que la grammaire est la seule base des langues et de leur apprentissage. À juste titre, ce point de vu fait débat. Les études et les résultats du dit « accent lexical », fondé dans les années quatre-vingt-dix par Lewis, démontrent que la langue est plutôt un « lexique grammatisé » qu’une « grammaire lexicalisée ». Pour expliquer cela, je vais vous raconter une expérience personnelle, que beaucoup d’autres partagent : Quand on se penche sur un texte en langue étrangère, c’est le vocabulaire qui joue le rôle déterminant. Si l’on dispose d’un riche répertoire de mots, on comprend bien le texte. Le succès et la compréhension écrite ne dépendent pas trop de la grammaire. Dans ce contexte, il faut nous rendre compte qu’un texte comporte plus d’éléments lexicaux que grammaticaux. Pendant une communication, ce n’est pas si important de connaître les règles grammaticales qui déterminent l’organisation et la hiérarchie des mots. Il faut surtout connaître les mots eux-mêmes !

Le point de départ dudit « accent lexical » est la nécessité que le cours soit intéressant et engageant pour l’élève. Le programme d’études doit comporter des textes oraux et écrits. En aide de cet « input » favorable à l’apprentissage, l’élève est en mesure de découvrir la langue étrangère qu’il désire apprendre. Sachant à quel point le vocabulaire est d’importance, on comprend bien pourquoi son enrichissement joue un rôle crucial dans l’enseignement d’une langue. Un grand nombre de mots connus aide à mieux maîtriser la langue et contribue à ce qu’elle fasse bien vite partie des compétences linguistiques de l’élève. Il convient de regrouper les mots à apprendre selon leur « famille » ou selon des sujets intéressants. Ainsi, on parvient à établir un réseau de mots et d’expressions qui conforte les connaissances linguistiques afin que des mots, des mots et encore des mots aident l’élève à bien comprendre et parler la langue étrangère. C’est une méthode très simple mais aussi très efficace.

Les prochains chapitres seront consacrés au processus d’apprentissage ainsi qu’aux compétences linguistiques.

Découverte de l’Espagne – Barcelone

Sagrada Familia

Découverte de l’Espagne – Barcelone

Quelques pistes pour faire de votre séjour à Barcelone un moment inoubliable.

Si vous avez décidé de passer vos vacances ou même un court séjour à Barcelone, alors vous avez incontestablement bien choisi votre destination. Cette ville est située, entre, la méditerranée, les collines de Montjuïc au Sud et de celles de la Serra de Collserola à l’Ouest. Elle vous réservera de belles surprises, grâce notamment à sa vie dynamique et à la formidable énergie qu’elle dégage. La Catalogne est assurément une r

égion où la douceur de vivre n’échappe à personne et Barcelone ne fait pas exception. A coup sur, votre première visite sera à destination de la Sagrada Familia que l’architecte Gaudi a mis 40 ans à parfaire dans ses moindres détails et qui est aujourd’hui classée au patrimoine de l’Unesco. L’artiste Catalan est aussi le père de nombreux autres bâtiments uniques qui font de Barcelone une ville au visage intrigant.

Vous serez surpris et enchanté par cette vision très particulière. Bien sûr vous profiterez avec délices des plages et de la mer sous un soleil toujours présent. Vous gouterez au plaisir des nuits endiablées à Barcelone. Vous profiterez aussi de la riche et délicieuse gastronomie qu’offre cette région, entre cuisine du terroir réinventé et tradition, votre palais appréciera à juste titre les mets proposés, ne démentant pas la réputation d’un savoir-faire exceptionnel au niveau culinaire. Vous n’avez pas fini de parcourir cette ville à la recherche des trésors qu’elle recèle, des richesses artistiques qui témoignent d’un réel savoir-faire. Vous quitterez votre location de vacances pour marcher sur les pas de grands noms tels que Joan Miro, Pablo Picasso, Salvador Dali, Montserrat Caballe et bien d’autres. Amateur d’art, rendez-vous au musée d’art contemporain qui regorge d’œuvres toutes plus magnifiques les unes que les autres. Si vous préférez découvrir l’art roman et bien allez au musée national d’art de Catalogne qui renferme une collection exceptionnelle dans un cadre entièrement rénové par une architecte italienne de génie. Dans la région, vous trouverez aussi plein de lieux à visiter, il faut dire qu’au cœur de tous les villages catalans, on peut découvrir des merveilles architecturales, témoins du passé comme les églises, les cathédrales, les citadelles fortifiées, les monastères, etc. La Catalogne est une terre de culture, culture véhiculée par une langue unique mais rendu compréhensible par vos connaissances de l’espagnol. L’endroit parfait donc pour progresser dans votre apprentissage de la langue et de la culture espagnole.

En parcourant la campagne, vous tomberez toujours sur des endroits admirables. Le tourisme dans la région des Pyrénées et du contrefort pyrénéens n’est encore pas très répandu et vous pourrez jouer les explorateurs en découvrant ces paysages encore méconnus.Si vous êtes en famille, n’hésitez pas à aller passer un moment au parc zoologique, celui-ci a été créé en 1892, les dauphins, les ouistitis, les aras et les toucans évoluent sous les yeux émerveillés des petits et des grands. C’était là que vivait Flocon de neige, un gorille albinos pas comme les autres puisque le seul à être en captivité, véritable mascotte de la ville, qui est mort en 2003.

Mais bien entendu! L’importance de la compréhension orale

langage verbal

L’importance de la compréhension orale

Une des dextérités les plus importantes dans est la compréhension orale. Elle fait partie des soi-disant dextérités orales ( tout comme l’expression et l’interaction orales ). Plus précisément, elle désigne l’interprétation du contenu oral. Au-delà, elle constitue une bonne partie de l’interaction puisque cette dernière est une combinaison entre la compréhension et l’expression orales.

Le développement de ladite aptitude est primordial pour l’acquisition/l’apprentissage d’une langue étrangère; non seulement pour surmonter un cours de langue, mais plutôt pour savoir communiquer en aide de la langue en question. La communication est la fin principale du processus d’apprentissage, étant donné qu’elle permet de véritablement « vivre » la langue. C’est la raison pour laquelle la majorité des écoles linguistiques y mettent l’accent. En général, nous avons affaire à des élèves désirant apprendre une langue pour être à même de parler à un interlocuteur natif ou à partir pour l’étranger. Contrairement à cela, il y a également des élèves qui apprennent une langue à la fin d’en faire usage dans le domaine du commerce ou de la médecine ,etc. ou de lire la littérature originale espagnole. Mais en règle générale, l’aspect le plus important est que l’élève soit apte à bien se débrouiller soit à l’aéroport, soit à la gare. Il doit savoir interpréter les indications pour en déduire les heures de départ, les retards et les annulations des trains et des vols. Ce type d’élève désire comprendre la radio, la télévision ainsi que le cinéma. Par rapport à l’interaction, son but est de savoir comment on donne et demande des informations dans la rue, au restaurant et au supermarché. Son ambition est donc de nature pratique.

Développer ladite dextérité ne consiste cependant pas, comme de nombreux élèves pensent, à comprendre tout ce qui est dit. Il est bien plus important de comprendre et d’interpréter les éléments clef pour la compréhension correcte. Au fait, même les interlocuteurs natifs ont du mal à comprendre sans exception tout ce qu’un autre dit.

Pour l’espagnol, l’intonation que l’on donne aux mots énoncés joue un rôle considérable. Cela s’applique d’ailleurs à toutes les langues. Même si deux phrases semblent être identiques au niveau sémantique, l’énoncé peut varier ou voire être le contraire. Il n’est pas pareil de dire « Il me plaît qu’il pleuve. » ( quand la personne adore vraiment la pluie ) que de dire « Il me plaît tellement qu’il pleuve.. ! » ( quand il s’agit d’un jour où tout le monde se plaint de la pluie ). Comment percevons-nous de tels changements ? – Par le biais de l’attention que nous prêtons à l’intonation ! Voilà pourquoi l’intonation, comme je l’ai déjà dit, est d’une grande importance.

Au même titre que l’intonation, les gestes (si l’on parle face à face ) constituent une question fondamentale.

Il ne convient pas de se focaliser uniquement sur le . Mieux vaut aussi jeter un regard sur le langage gestuel ou non verbal. Celui-ci est notamment une aide considérable pour la communication, vu qu’il nous apporte un surcroît d’information. C’est pour cela qu’il est crucial de connaître le langage non verbal tel que l’interlocuteur natif le pratique. A titre d’exemple, dans le cas de la langue espagnole, l’Espagnol a l’habitude de hocher la tête pour signaler qu’il a bien compris ou de gesticuler beaucoup afin de souligner ce qu’il a dit. Si l’on ne fait pas ces petits gestes, il se peut que l’Espagnol perde l’envie de parler puisqu’il se sent ignoré.

Il me tient à cœur de convier au lecteur de ne pas se laisser écœurer par tous ces éléments linguistiques. Bien que la compréhension orale semble, à première vue, être la dextérité la plus difficile à acquérir, elle est très « reconnaissante » en cas d’immersion : Lors d’un séjour à l’étranger, c’est la compréhension orale qui s’évolue le plus. Par surcroît, une fois acquise, la faculté à comprendre ce qui est dit est plus satisfaisante pour l’élève que d’autres habiletés linguistiques.

Comment peut-on travailler sur la compréhension orale? Comment s’y prendre pour la faire évoluer et progresser? De quelle façon, le recours à l’Internet et à d’autres médias peut-il être favorable? Telles sont les questions que nous désirons aborder et commenter sur ce blog pour que vous aviez toujours l’impression d’avoir « bien entendu » ce qu’un Espagnol vous dit !

Les pays hispanophones

Les pays hispanophones constituent une véritable richesse mondiale, tant pour leur diversité culturelle, que pour leurs variétés ethniques.
La colonisation et les grands noms des explorateurs

L’espagnol est la langue la plus populaire au monde, après l’anglais. Elle est même devenue la langue officielle de 20 pays hispanophones. C’est, tout d’abord, grâce aux découvertes de Christophe Colomb, à la fin du XVème siècle, que l’Espagne est devenue populaire. La découverte puis la conquête du Nouveau Monde a débuté aux alentours du XVème siècle, avec des grands noms comme Amerigo Vespucci, d’où le nom d’Amérique ; Hernan Cortès, qui a découvert l’Amérique du Sud avec le Mexique ; puis Francisco Pizarro et Diego de Almagro, qui ont découvert le Pérou. Enfin, Juan Ponce de Léon a conquis Porto Rico. Le continent entier a été colonisé très rapidement, grâce à l’avancée technologique de l’Espagne, par rapport à une Amérique, constituée principalement de tribus primitives.

L’Espagne
Parmi les pays hispanophones, il y a surtout l’Espagne, où il est agréable de passer ses vacances, aussi bien entre amis, qu’en famille. Ce pays typiquement méditerranéen, offre une variété de climat. L’Espagne du Sud est caractérisée par un climat chaud et sec, avec l’Andalousie, tandis que le climat de l’Espagne du Nord est plus tempéré. Le sud de l’Espagne est nettement plus touristique, avec ses côtes, ses îles et ses nombreuses plages mais tout le territoire espagnoles recèle de surprises et trésors. N’hésitez pas à organiser votre séjour avec les locations de vacances. Vous pourrez alors déguster les nombreuses spécialités locales parmi lesquelles une bonne paëlla, les célèbres tapas ou encore un bon verre de sangria.

L’Amérique du Sud
L’Amérique du Sud est agréable à visiter tant par sa richesse culturelle ancienne, que par ses nombreux sites historiques. Parmi les pays hispanophones de l’Amérique du Sud, vous avez le Pérou, le Paraguay, l’Uruguay, l’Argentine, la Colombie, l’Équateur, le Venezuela, le Chili et la Bolivie. Le climat est doux et agréable. Le patrimoine culturel est riche et varié avec des civilisations telles que les Aztèques ou les Incas. Vous pourrez apprécier les nombreuses spécialités culinaires, propre à chaque pays. La végétation est clairsemée et broussailleuse, de par un climat plutôt sec dans certains pays.

l’Amérique Centrale
Parmi les pays hispanophones de l’Amérique Centrale, nous avons surtout le Mexique, le Nicaragua, le Panama, le Honduras, le Guatemala, le Salvador, le Costa Rica, Porto Rico, Cuba et La République Dominicaine. Le climat y très tempéré et chaud. Les sites historiques sont nombreux de par les différentes colonisations. La végétation est luxuriante et variée. Les activités touristiques ne manquent pas, qu’ils s’agissent de randonnées, d’excursions ou de circuits touristiques. Les spécialités locales sont à découvrir sans aucune modération.

Se faire enculer avec grâce ( à propos du dialecte andalou )

Se faire enculer avec grâce ( à propos du dialecte andalou )

Se faire enculer avec grâce ( à propos du dialecte andalou )

J’ai autant souvent entendu parlé du << dialecte andalou >> qu’on pourrait aisément comparer sa réputation à celle du basque, du catalan ou du galicien. Par ailleurs, j’ai maintes et maintes fois lu des prises de position par rapport aux mille et un défauts que rêvet ce dialecte andalou, comparé à la soi-disant norme espagnole.

J’invite le lecteur à dresser l’oreille et à prêter un peu d’attention aux locuteurs issus de cette région <<prétendument barbare>> si l’occasion se présente. Il y a de nombreuses personnes qui défendent à tout va le point de vu selon lequel l’Andalou << distort >> la langue de notre patrie espagnole. Certes, même ceux qui ne sont pas dotés d’une bonne ouïe seront capables de percevoir la vaste gamme de variations dialectales qui se font entendre dans cette région: Certains disent << sesear >> , d’autres <<cecear>>, d’autres encore se servent de tous les deux. D’aucuns disent <<vosotros>> et d’autres font usage de <<ustedes>>, mais sans qu’ils emploient correctement la forme de politesse – notamment puisqu’ils ne parlent pas en troisième personne du pluriel – . Au-delà, certains des Andalous se traitent de << killos, pisha, poya ou zagales >>. Toutes ces variations grammaticales et lexicales sont regroupées sous le terme de << dialectes andalous >>. En ce contexte, une question se pose: Pourquoi dit-on << dialectes andalous>> et pas tout simplement andalou ? Précisément en raison de ce que je viens de dire. Cela se doit au fait que toutes ces multiples realités linguistiques sont à différencier l’une de l’autre. Toutefois, ce n’est pas le sujet que je pense donner à ce texte parce qu’il y a des dialectologues spécialisés à cette problématique et qui gagnent leur vie en s’y consacrant entièrement. C’est plutôt le sens pragmatiste donné aux dialectes andalous par des gens non issus d’Andalousie sur lequel j’aimerais me pencher. Pour le dire clairment: Lors qu’un Andalou parle, il semble toujours qu’il fasse des plaisanteries et qu’il blague. Personne ne le prend au sérieux. Cette particularité est due aux aspects linguistiques et phonétiques qui font l’espagnol de l’Andalousie.

Lors d’une formation continue des enseignants d’espagnol – en théorie tous des << spécialistes >> de leur langue -, consacrée à l’enseignement et l’usage adéquat ou inadéquat des jurons espagnols, une enseignante fit part de son opinion là-dessus. Elle dit que tout dépendait de l’espagnol qu’on partait et de la région d’où on provenait. Je cite: <<Quand un Andalou dit „joder“ ( baiser/enculer ), il le dit avec la grâce propre aux Andalous. Mais si un Espagnol le dit en catalan, c’est inacceptable >>.  Il ne m’appartient certes pas de mettre en question son niveau de professionnalité ou la qualité de ses cours mais si elle a l’impudence de dire de telles choses parmi des collègues – et il faut beaucoup d’impudence pour faire cela -, je n’ose pas m’imaginer ce qu’elle dirait au sein d’une classe !

C’est événement n’est qu’un exemple pour préciser et appuyer ce que j’ai mentionné ci-dessus. Il montre de façon plausible les implications sociales qui découlent d’un dialecte. L’Andalou – loin d’être un bouffon même si beaucoup de gens se moquent et se rient de lui – ne fait qu’exprimer l’espagnol à sa manière. Celle-ci dépend de la région d’Espagne dont il est issu. C’est aussi simple que ça.

En tant qu’Espagnol, Andalou, << Malagueño >>, << Rondeño >>, professeur d’espagnol et locuteur de la variété linguistique qui est parlée à Ronda ( Malaga ), appartenant aux dialectes andalous, je me permets de vous calmer en vous assurant que tout le monde me comprend très bien. Jusqu’ici, je n’ai jamais eu de problème lors d’une communication, ni avec un interlocuteur natif hispanophone, ni avec un élève. Personne ne s’est encore plaint de ma manière à parler. C’est pour cela qu’en guise de conclusion, je recommande à chacun qui n’estime pas la richesse de la langue espagnole, y compris les variétés linguistiques, de se faire enculer – avec grâce – .

Pourquoi il est important d’apprendre l‘espagnol

Pourquoi il est important d’apprendre l‘espagnol

Pourquoi il est important d’apprendre l‘espagnol

Si l’on consulte le dictionnaire de l’Académie royale espagnole pour la langue à la fin de rechercher le terme « espagnol », on y trouve trois significations : deux significations en rapport avec des questions de pure jurisprudence ( « natif d’Espagne » et « apparenté ou afférent à l’Espagne » ),qui ne m’intéressent pas en ce moment, et une autre qui, quant à elle, définit la langue espagnole comme suit : «  La langue commune d’Espagne et de nombreuses nations d’Amérique, étant parlée aussi en d’autres régions du monde en tant que langue prévalente » C’est exactement ladite troisième signification qui constituera le sujet de cet article puisqu’elle se rapporte à la demande croissante d’enseignement de l’espagnol.

La didactique linguistique actuelle assigne à établir pour chaque cours d’espagnol comme langue étrangère des directives, stipulées par des experts, quant aux objectifs, contenus, méthodologiques et évaluations. Quand nous nous mettons à établir des objectifs, il faut prêter de l’importance aux programmes proposés par les écoles. Lesdits programmes sont normalement adaptés au plan curriculaire de l’Institut Cervantes et, par conséquent, aussi au Cadre européen commun de référence pour les langues. Ils définissent les fins principales du cours.

Contrairement à cela et bien que cette idée nous serve certes comme point de départ, il appartient au professeur de s’adapter le mieux possible au cours en question. Il faut jouer, communiquer, écrire, lire, écouter. Il faut véritablement « se battre » avec l’espagnol. En ce contexte, les questions qui s’imposent le plus souvent aux cours linguistiques sont les suivantes : « Pour quelle raison suis-je dans cette salle de classe en ce moment ? » et «  Pourquoi apprends-je l’espagnol ? » Ces questions sont  aussi attachées au sujet de l’autoévaluation et au dogme de l’élève en tant que responsable de son apprentissage. La conclusion semble toujours être pareille : L’espagnol est en vogue.

Mais pourquoi l’espagnol ? Pourquoi aucune des langues quasi innombrables qui existent au monde ? Pourquoi celle de Cervantes, Lorca, Borges et García Márquez ? A titre d’exemple, on pourrait mentionner le nombre croissant de centres culturels espagnols partout au monde et non seulement aux pays où l’espagnol est considéré comme langue officielle. Une autre raison est le fait que l’espagnol devient peu à peu une des langues les plus utilisées pour les nouvelles technologies. En outre, le nombre d’organismes gouvernementaux se servant de l’espagnol comme moyen de communication ne cesse d’augmenter. Sans oublier la situation aux États-Unis ou au Brésil ; deux nations où la langue espagnole semble être en train d’acquérir le status de « langue officielle ». Ce développement se doit principalement à la proximité culturelle ou de facto de ces nations aux pays hispanophones. De cela découle la nécessité d’apprendre l’espagnol partout au monde